Horace de Corneille

Publié le par Claire Abadie

Horace de Corneille

(139p)

Quatrième de couverture

Fallait-il tuer Camille ? La question fut posée dès l’année 1640 qui vit une «querelle d’Horace », dernier acte de la «querelle du Cid ». Horace est-il un de ces « fanatiques » dont l’Histoire moderne nous a révélé différents visages ou le héraut d’une morale pour temps de guerre ? Il semble que l’on en débatte encore aujourd’hui. Mais ne peut-on espérer enfin échapper au conflit des interprétations ?

Citation

Camille " Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon Amant !
Rome, qui t'a vu naître et que ton cœur adore !
Rome, enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! "

Avis

J'ai emprunté cette pièce de théâtre à un ami et même si je préfère Racine à Corneille (Phèdre est ma pièce préférée), j'étais prête à donner une seconde chance à Corneille. On retrouve les thèmes classiques de Corneille et surtout le choix inévitable entre l'amour et le devoir qui se termine toujours par le choix du devoir. Corneille a fait le choix de mettre comme héros un personnage assez impitoyable et il est difficile de sympathiser avec lui. L'histoire en elle-même est pleine de retournements de situations assez prévisibles qui en deviennent presque risibles. La quatrième de couverture dévoile une grande surprise, heureusement que je l'ai lu après mais c'est dommage. Conclusion, le style en alexandrins est digne de Corneille mais je ne suis pas convaincue du reste qui est assez prévisible et qui n'émeut que trop peu.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article