Bilan des 4 derniers livres lus (total: 1380p)

Eragon de Christopher Paolini

(497p)

Quatrième de couverture:

One boy... One dragon... A world of adventure.

When Eragon finds a polished blue stone in the forest, he thinks it is the lucky discovery of a poor farm boy; perhaps it will buy his family meat for the winter. But when the stone brings a dragon hatchling, Eragon soon realizes he has stumbled upon a legacy nearly as old as the Empire itself.

Overnight his simple life is shattered, and he is thrust into a perilous new world of destiny, magic and power. Can Eragon take up the mantle of the legendary Dragon Riders? The fate of the Empire may rest in his hands...

Avis:

Le lien entre le dragon et Eragon est aussi fascinant que le concept des Daemons dans la série de Pullman, il s'agit d'un lien qu'on rêve tous. De plus, Paolini évite les traditionnelles histoires d'amour qui peuvent ruiner la fantasy et sa conception de la magie comme une force destructive qui se maîtrise difficilement ajoute un côté sombre. Il s'agit d'un livre facile à lire mais j'étais plutôt déçue. Les personnages et l'intrigue sont assez convenus et rien ne surprend.

Mauvais œil de Jason Goodwin

(380p, An Evil Eye)

Quatrième de couverture:

En cette année 1839, le jeune Abdülmecid succède à Mahmut II à la tête de l'Empire ottoman. Mais l'inexpérience du nouveau sultan déclenche les convoitises. Au milieu des complots, Hachim, fidèle au grand vizir, est chargé d'enquêter sur un meurtre mystérieux survenu dans un monastère chrétien. Sa piste le conduit au cœur du pouvoir, dans l'atmosphère sensuelle et brûlante du harem, où certaines femmes sont frappées d'un mal inexplicable...

Avis:

Pour être honnête, je suis globalement une ignare en histoire et je n'aime pas les romans historiques. Ce livre était posé devant mon immeuble et mes parents l'ont pris pour me le donner alors j'ai décidé de lui donner une chance. Verdict: je ne vais pas changer d'avis sur ce genre à cause de ce livre. Au contraire, j'avais du mal à me laisser transporter par l'ambiance de l'Empire ottoman tellement je me sentais étrangère à ce monde et même si Hachim est un personnage fascinant et atypique, l'intrigue policière n'est qu'un prétexte à un vague complot politique qui m'est restée complètement insensible. Je n'ai même pas saisi toute la complexité du complot. J'avoue que ce livre m'a globalement confirmé que le genre historique n'est pas dans mes préférences.

Akhnaton de Agatha Christie (pièce de théâtre)

(157p)

Avis:

J'adore Agatha Christie, c'était pendant longtemps ma seule romancière préférée et j'ai lu absolument tous ses romans policiers, ses romans écrits par son pseudonyme Mary Westmacott et ses romans autobiographiques. Quand j'ai vu dans une librairie anglaise un exemplaire de cette pièce de théâtre, je me suis précipitée dessus. Je dois dire que malgré tout mon admiration pour Agatha Christie, cette pièce n'a pas été un coup de cœur. En effet, le personnage principal est un bouffon qu'on a envie d'étrangler durant toute la pièce mais en même temps il est le pharaon donc tout le monde lui obéit du début jusqu'à sa mort et il n'y a aucun suspens ni retournement de situation, cette pièce est prévisible du début jusqu'à la fin. De plus, l'insistance à propos du Dieu unique, de l'essence montre à quel point Agatha Christie veut parler de la religion chrétienne et cette abondance de références religieuses m'a gênée dans ma lecture.

Le crépuscule des elfes de Jean-Louis Fetjaine

(346p)

Quatrième de couverture:

A l'époque où la forêt recouvrait la terre, les hommes vivaient en harmonie aux côtés des elfes, des nains et des monstres.

Mais un incident éclata qui vint ébranler ce fragile équilibre : un elfe fut soupçonné d'avoir tué un roi nain pour lui voler un talisman d'une valeur inestimable. Ce crime marque le début d'un long conflit, de grandes trahisons. La soif de pouvoir des uns et la haine des autres empêcheront-elles irrémédiablement le retour à la paix ?

Un roman qui mêle avec talent les légendes celtiques au mythe arthurien.

Avis:

J'ai détesté l'histoire d'amour entre Uther et l'elfe. Elle est racontée de manière mièvre au possible, l'elfe semble à la base être très attaché à son mari mais en fait elle n'y pense pratiquement plus pendant tout le roman et cette histoire d'amour n'a pour but que de préparer à la fin du roman au risque de gâcher tout le reste. De plus, Lliane, la seule femme de la troupe, est décrit comme un objet sexuel et elle a beau avoir une connaissance de la magie et savoir se battre, la seule chose qui intéresse tout le monde y compris l'auteur apparemment est de la décrire de manière la plus sensuelle possible comme si elle ne pouvait être définie que par sa féminité. Tout au long du roman, la troupe subit un véritable carnage mais comme aucun personnage n'est assez décrit, je n'ai rien éprouvé à voir tous ses morts et ses massacres et à la fin du livre qu'importe que tout est perdu (on le savait dès le début) puisque c'était écrit a priori et que c'est le triomphe de l'amooour!!! Lire des massacres sur 300 pages pour arriver à ce genre de conclusions, cela m'a beaucoup agacée. J'ai trouvé que la fin était complètement tordue et tirée par les cheveux. Bref, comme vous pouvez le constater, ce livre m'a surtout agacée par sa représentation de l'amour et des femmes en la personne de Lliane.