Ivresse de la métamorphose de Zweig

Publié le par Claire Abadie

(313p)

Quatrième de couverture:

Dernière oeuvre de Stefan Zweig, non publiée de son vivant, ce véritable testament romanesque nous transporte dans l'Autriche de l'entre-deux-guerres, déjà convoitée par l'Allemagne nazie. Christine, modeste employée des Postes, a vu mourir son père et son frère. L'invitation impromptue d'une riche tante d'Amérique achève de la révolter contre la médiocrité de sa vie, sentiment qu'elle partage bientôt avec Ferdinand, ancien combattant mutilé, devenu chômeur.

Mais l'argent et la puissance mènent le monde, non pas l'amour.

Devant le lent naufrage de l'Europe dans la barbarie, le couple s'enfonce dans une désespérance qui semble annoncer le suicide, en 1942, du grand écrivain autrichien, auteur d'Amok et de La Confusion des sentiments.

Avis:

Le début m'a un peu déçue, ce livre est un des préférés d'une amie qui me l'avait offert et elle m'en avait tellement vanté les mérites que j'avais beaucoup d'attentes d'autant plus que cet auteur est personnellement un auteur que j'apprécie beaucoup. Bref, toute la partie sur la transformation de Christine m'a semblé un peu fade, trop descriptif pour Zweig et pas assez expliqué dans le ressenti. J'ai commencé à me plonger dans le livre à l'arrivée de Ferdinand, on sentait un personnage plus complexe, mieux approfondi et qui ressemblait peut-être plus à Zweig lui-même. En tout cas, le roman a pris une nouvelle dimension lorsque ce personnage est apparu et tout à coup, je me suis prise au jeu. La non fin, loin de m'agacer ou me décevoir, paraissait une solution logique et peu m'importait si le couple se suicidait ou non, commettait un crime ou non, je ressentais leur désespoir et leur volonté de survivre malgré tout.

En bref, la deuxième partie est plus émotionnellement chargée alors que le début un peu lent m'avait refroidie.

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