Chroniques martiennes de Ray Bradbury

Publié le par Claire Abadie

(Martian Chronicles, 265.p)

Quatrième de couverture

Les Martiens de l'An 2000 de Bradbury ne sont pas très différents des Terriens. Mais ils sont télépathes... parfois sans le savoir. C'est ainsi que la première expédition terrestre s'achemine vers Mars, une femme se met à fredonner un air d'une musique inconnue, et des paroles qu'elle ne comprend pas: "Plaisir d'amour ne dure qu'un moment". Troublé par cette petite chanson obsédante, jaloux des rêves qui l'accompagnent, son mari accueille la fusée une arme à la main... et c'est la fin de la première expédition terrestre. Qu'advint-il des autres? C'est avec ces "Chroniques martiennes" que Ray Bradbury donna un ton nouveau à la science-fiction et en devint l'un des maîtres.

Avis

J'ai apprécié les confrontations entre humains et martiens, même si les histoires sont courtes, les fins sont souvent glaciales et l’enchaînement fait froid dans le dos, que ce soit la nouvelle avec l'asile psychiatrique ou celle avec la Terre retrouvée. Lorsque les Martiens "disparaissent" de l'histoire, j'ai trouvé que le rythme s’essoufflait et que les aventures devenaient plus prévisibles, d'autant plus que l'histoire tombait dans une sorte de moralisme assez désagréables. Je n'aime pas spécialement les nouvelles qui ne permettent pas de se plonger dans une histoire assez fournie mais j'avoue que Bradbury fait un bel effort pour lier la fin ensemble même si j'aurais préféré plus de profondeur.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
J'aime bien les romans avec les télépathes !!! Qui sait, peut-être que j'aimerais ...
Répondre